Escapade en Algérie en 1984

Ayant habité en Algérie quelques années pendant mon enfance, j’avais envie d’y retourner pour voir l’endroit où j’habitais et de visiter le pays par la même occasion.

Très grandes vacances cette année 84, six semaines, le départ s’effectue de Reims pour Nice pour voir le festival de musiques brésiliennes au arènes de Cimiez. Il y aura aussi un volet cinéma sympathique.

Quasi toutes les grandes vedettes brésiliennes sont là, et la carte de presse c’est le sésame qui ouvre bien des portes. Avec Madame de l’époque, Patricia, nous animons une émission sur Reims, (c’est la grande époque des radios libres), mi brésil et mi rock, ( nettement colorée new wave. c’etait le temps de Tanga Hot dog.

Ensuite, descente vers l’Espagne pour prendre le bateau à Alméria pour l’enclave espagnole Melillia au Maroc.

Juste quelques personnes devant nous et la billeterie nous annonce que c’est complet, et nous voici bloqué pour le week end, néanmoins, nous pouvons acheter nos places pour le lundi. Repos bien mérité, après tous ces km sous une châleur du mois d’août.

Gros boulot pour reclasser ces diapos, les numériser, il y a beaucoup d’endroits dont je me souviens plus du tout, La section images de google m’a bien aidé pour retrouver certains monuments. La qualité des photos est très moyenne, car mettre un filtre polarisant sur un grand angle donne un halo pas du meilleur effet et aussi les couleurs sont un peu saturées. Et en plus, il manque quelques diapos.

Enfin l’accueil des algériens a été vraiment super, à l’image des pays arabes. c’est certainement, un de mes meilleurs souvenirs.
Le combi vw est celui que j’ai gardé de 1978 à 2006.

Place au départ:

Premières photos de l’Algérie, effectivement, nous avons changé de continent.

Nous prenons la route de Tlemcen pour arriver à Sidi Bel Abbès, à l’entrée de la ville, je reconnais le parc dans le quel se situe l’école.

Arrivé à proximité de l’immeuble, un flic me siffle et m’indique que j’ai grillé le feu, dans l’excitation, je ne l’avais pas vu. Je lui dis que j’ai habité là à la fin des années 50, jusque 62. Il me laisse prendre le chemin.
Le Pont Perri est là, le nom n’a pas changé, l’immeuble est vétuste, les souvenirs d’enfants reviennent à la surface.

Nous étions au dernier étage. Dommage, personne ne répond, j’aurai aimer revoir l’appartement.

La maison du fond,quasi inaccessible, me parait maintenant terriblement proche.

Il est temps d’aller dans le parc et à l’école.Au le flic nous demande si on a trouvé l’immeuble et nous souhaite la bienvenue en Algérie. Merci encore pour le PV. sympa.

L’école est là au fond du parc. Elle est naturellement fermée, c’est les vacances. Personne, dommage, nous allons repartir, quand nous entendons des enfants, ils appelent leur mère, la concierge.

Je retrouve ma classe, un peu déçu, les tables sont dans tous les sens et empilées.

Nous sommes invités à partager le repas, et à passer la nuit, et pas question de dormir dans le combi VW.Nous devons nous excuser de rester une seule nuit, mais le pays est vaste, et il est temps de le découvrir et de voir les sables. Photo souvenir du départ.

Quelques photos souvenirs: le kiosque, où ma mère m’emenait parfois, et un batiment où habitaient des amis à mes parents

Au revoir Sidi Bel Abbès.

Nous quittons Sidi bel Abbès pour le sud, au début, on trouve des cultures de la vigne.

Et puis la végétation se fait rare.

Plus d’arbres, plus de végétation, plus de repères d’européens, l’équipage a un gros coup de blues, on s’arrête un peu, j’essaye de nous remonter le moral, pas question de faire demi tour,
on continue… et puis arrivent les premiers sables, les premières dunes. C’est beau, le moral est reparti.

ça commence à devenir vraiment très beau et fascinant.

On continue, mais la fatigue arrive, il va falloir faire une pause.

Pas de bas côté, je choisis une partie sableuse, qui a l’air plus consistante que les autres, il faut se méfier du fech fech, cette croûte qui est resistante en surface et molle à souhait en dessous, il faut éviter de donner un coup de frein pour casser cete croûte, trop tard, nous sommes ensablé.

Je sors la pelle US, bien sûr pas de plaque, dans ce cas on râle, et puis le sauveur arrive et nous sort de là rapidement, petit cadeau, encore merci.

Après cet incident de parcours mais bien typique, nous voici repartis pour Beni Abbès, la première oasis, et la vue sur le grand erg occidental.

merci, ce qui est sympa, c’est que j’ai quelques photos du combi, ce qui est assez rare dans mes diverses ballades, comme dit Dom, il me semble, à l’époque, on ne pensait pas à photographier son véhicule. La suite bientôt.

vraiment bravo por ces photos
mais vraiment vu les photos ,sans connettre le route, j aurai fait demi tour depuis longtemps
t avais l air de savoir ou tu allais
heureusement que le berliet a pu te sortir du sable
c est bon pour passer des heures de galeres
mais nous encore des photos
a bientot :wink:

Oui, mais il n’y a pas 36 routes pour aller d’un point à un autre, elles sont comme cela, que ce soit en Algérie, mais aussi au Maroc et en Tunisie, dans tout ces pays, dès qu’il y a une tempète de sable, les routes à certains endroits disparaissent, sur ces routes, on croise souvent des bulls ou autres engins qui remettent le sable sur le bas coté et ce je pence tout les jours. mais aussi, difficile à expliquer et comprendre, il y a la facination du desert, sur les photos, c’est difficile de ce rendre compte, mais elles sont énorme. Je ne vous dit pas le nombre de fois que j’ai « seré les fesses » dans ces endroits, tu en sors, que tu penses déja à y retourner…et pour tous, je pense que c’est plus ou moins comme cela…

Nous arrivons à Beni Abbès voir ses 250 000 palmiers, sa fameuse dune de 300 m de haut il ne faut en aucun cas manquer la vue qu’elle procure sur le grand erg occidental,

C’est haut, mais c’est beau!

Le combi parait déjà bien loin.

Yes, merci Alain de nous faire profité de cette page historique et de ce voyage :astonished:

On sent déja le photographe :wink: avec déja la future tandence dans les cliché (les morceaux de bus :grin: ).

C’est très très fort là, on se croirait en copilote :open_mouth: on y est :wink:

a Boire j’ai chaud :grin: :grin: :grin: :grin:

Merci, je devais déjà scanner les diapos l’an passé, et une partie n’était plus sur les rails à diapos, donc une grosse fatigue devant le boulot, surtout que certains clichés ne me disent plus rien, surtout dans la partie est du pays, ensuite changement d’ordi, je suis passé à Vista, et pas moyen de mettre à jour les pilotes, maintenant j’ai un nouveau scanner, c’est parti, j’ai un regret, pas d’appareil numérique à l’époque. La suite ce soir ou demain, l’heure du boulet approche doucement.

A part cette dune, je n’ai pas d’autres souvenirs particuliers, donc direction Timimoum pour un trajet de 469 km selon le routard de l’époque qui était bien mince, car il englobait aussi le Maroc et la Tunisie. Autre objet de chevet, la carte Michelin.
Arrivée à Timimoun.

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Direction le camping, Des jeunes sont à l’extérieur. Nous demandons si il y a de la place, pas de soucis, nous sommes les seuls!!

On sympathise avec toute la bande de jeunes, repas commun, guitares, tard le soir, pour aussi prendre le frais, nous avons de la chance, cette année, il ne fait pas trop chaud, juste 43°.
Le lendemain, ballade dans l’oasis, notamment avec Ahmed, qui nous sert de guide.
Madame porte avec joie le chèche qui sert de protection du soleil, et ça ralenti la déshydradation.

Les peignes qui permettent de distibuer l’eau aux ayants droits.

le combi n’a pas trop souffert avec ces grosses chaleurs :question:

Super ton reportage…!..On vibre avec toi…
As-tu poussé l’aventure jusqu’à Colomb-Béchar? via Mécheria ?

le combi, c’est comme les chameau, pas besoin de beaucoup d’eau, à l’époque pas de cadran température de toute sorte, on est parti avec la pelle US, c’est tout, si à Nice, j’ai changé le grand manchon qui va au filtre, car il était fendu, je ne suis même pas sur que j’avais une bougie d’avance.

Suite de la visite de l’oasis.

Ahmed et ses dattes.

Après cette ballade, nous avons la possibilité d’aller sur les pistes, cela ne se refuse pas, le combi va chatouiller le sable, une expérience donc à ne pas manquer.

Incroyable, quelle aventure !!! :astonished:

oui, nous sommes passé par là, ensuite Béni abbès et Timimoum fut l’endroit le plus au sud, où nous sommes allés, ensuite Ghardaïa, il faut que je trouve une carte pour suivre le parcours.

Le parcours; départ de Reims, Nice, Alméria, Melillia, Sidi Bel Abbès, Beni abbès, Timimoum, Ghardaïa, Bou Saada, Timgad, Kabylie, Alger, Oran, Fès, Tanger, Lisbonne, Madrid, Barcelonne, Reims.

c’est tellement plus simple avec une carte :roll_eyes: :smiley: