Aller je me lance pour la restauration de mes 2 combis split.
le 1er que beaucoup connaisse est mon fidèle 13 fenêtres de 66 rose et blanc que j’ai acheté en 93.
Suite à un malencontreux tonneau en 2001 il est un peu vrillé…
de plus la corrosion a fait son œuvre et les sous bassement sont complètement cuit.
bref tout ce qui n’est pas rouillé est tordu, et tout ce qui n’est pas tordu est rouillé.
le 2eme est un 11 fenêtre de 57, ex ambulance en provenance du Portugal.
je l’ai acheté en 2001, mais il n’a jamais bougé de mon garage est sert de stockage pour mes pièces
il est relativement sain.
le 3eme est un 23 fenêtres de 60 que j’avais acheté en suisse en 96.
il était tellement cuit que je n’avais récupéré que la partie haute et la face avant
le reste il ne restait que les croisillons, il n’y avait plus de tôle, mais bon pour les 200Frs de l’époque j’ai pas chipoter.
notez l’équipage 36 fenêtres…
hop tout le monde au sec dans la maison qu’on vient d’acheter en 2001
donc historiquement j’ai eu mon 66, ex tôlé,
trouvé dans un champs à Rognaix (73) à 10 km de chez moi par mon pote mickaël
il pourrissait tranquillement dans l’herbe, rempli de ruches et de nids de guêpes qui en assuraient la sécurité. Les petits enfants du proprio montaient sur le toit par la roue de secours, et sautaient sur le toit pour s’amuser, bilan, un champs de patate là haut.
j’ai fais toutes ma vie d’étudiant fauché avec.
avec les potes en DUT génie mécanique, on s’éclataient comme des dingues avec ce tacot, à 8 dedans, j’avais mis 2 carbus doubles corps, je niquais les GT Turbo au démarrage… avec une déco hippy, je faisais sensation sur le campus de Grenoble
tous les été, je bossais dessus
il était bien pourris, et rappelons le, peu de pièces étaient dispo, serial kombi n’existait pas, internet en était à ses balbutiements.
les 2 bas de caisses était cuits
j’ai tout sablé dedans, dessous, une mort lente
malheureusement on faisait peu de photos à l’époque, développer coutait cher
notez les conditions à l’africaines pour bosser
mais bon, avec de la motiv, j’ai sauvé la camionnette
un soir en déposant mes potes au centre de Grenoble, un taxi (le frere de bruno sabby)
m’a fait une belle queue de poisson.
1er carton
c’est pour ça qu’après la face avant est en apprêt
Les flics ont secoué le cocotier, et le taxi à payer le carrossier
dites bonjour à Destrobus, c’était pour le mariage du chef du club des têtes droppés.
les concentres, un peu dans le désordre désolé.
chateau d’oex
1ere édition de doussard
ici la premiere édition de Méaudre
à ma droite, le 21 fenêtre de Pierre Fromaget, à gauche le 70 de Christophe Bouzon de Tignes
j’ai ensuite trouvé une épave de 67 11 fenêtres acheté 500 frs pour la pièce.
en prévision de greffer le toit, car mon toit de tôlé était cuit
400frs de plateau plus tard, il était chez mes parents.
le chauffeur m’a dit : j’ai jamais eu une telle merde sur mon plateau…
qu’est ce que tu veux faire avec ça ?
les 4 roues étaient bloqués, il a dû reculer, mettre un gros coups de frein, et vite un coup de 1ere pour jeter le bus par terre.
on voie les traces dans l’herbe.
évidement j’ai pas pu m’empêcher…tout petit déjà !
Avec Patrick Collados de Nîmes (21 fenêtres de 66) à la rescousse
Avec l’aide de Pierre Fromaget (21 fenêtres de 65) on a attaqué le chantier à son boulot, il était apprenti à l’EDF, en maintenance
démontage des ouvrants, grippés à mort.
notez le moteur T4 2 litres
peur de rien, devant chez mes parents, au bord de la route, j’ai découpé mon split
oui c’est une manie chez moi.
là faut y croire.
J’ai le sourire, mais j’en menait pas large
hop, vite je resoude un morceau, c’est bon pour le moral, ça se reconstruit.
Avec mon père (mort en 2000, ça fait drôle de le revoir, j’'ai son âge aujourd’hui en 2022)
donc par la route (2km) on fait les va et vient pour souder le toit au boulot de Pierre.
pratique ce pont élévateur.
17h plus tard à deux, le bus était sauvé
mais c’était pas fini
le temps de rentrer…par la route, assis sur un basting.
pas le temps de laisser la disqueuse refroidir
12 fenêtres
13 fenêtres (j’ai découpé les morceaux du vieux bus camouflage des frères botter de Chambéry pour ceux qui se souviennent)
aller un petit hommage à ce pauvre combi qui était infernalement bas
Donc des morceaux se sont retrouvés sur mon bus, rien ne se perd sur un split
j’avais racheté le découvrable des frères botter, j’ai donc décidé de l’installer
faut renforcer le toit
Mon ami Pierre dans ses œuvres, un type extra qui bosse super bien.
crevés mais heureux
Mais voila, maintenant faut peindre, et j’ai pas un rond.
ni une ni deux Pierre me prête 1000francs pour acheter le mastic et l’apprêt.
de retour chez mes parents, la fastidieuse corvée de ponçage peinture
quel beau garage, le tout sur un lit de sable
Mais la rentrée scolaire approche, il faut remonter et il roulera comme ça pendant un an.
ici l’inspection avec Sebastien Soldat (67 verte) à la photo et Stéphane Ségura (1302grise)
l’été d’après, on redémonte avec pour objectif d’être à Menton
on voulait peindre nous, mais mon voisin, nous voyant faire a eu pitié de nous,
" allez cassez vous les gamins, laissez moi faire"
trop content
le meilleur moment
on remonte tout
pas le moment de rayer la peinture, on est vendredi matin, ce soir, on sera à Menton sous les cocotiers.
parie tenu (la photo est l’année suivante, sûrement 1998-99 car Françoise est déjà là au volant et il y a les pare chocs US
beauduc
le bus est à son apogée
Mais un soir de 1999 que Françoise conduit le combi, on prend la sortie d’autoroute…un camion devant s’arrête, et se tape une marche arrière, Françoise ne trouve pas la marche arrière, et paf, le camion nous recule sur 50m, il s’était trompé de voie, Françoise ne voudra plus jamais conduire le combi
c’était un italien, pas de constat…on a fait ça sur un papier libre.
bref 9 mois de tracasseries administratives plus tard, l’assurance paye les 16000Frs de réparation, et mon bus hérite d’une des dernières face avant NOS de France.
j’ai utilisé ce temps pour détailler la mécanique
polir les jantes
faire la sellerie tout seul
Mais rassurez vous on s’est mis à deux pour faire Arthur né en 2000.
il est pas vieux là :
sur ce, je trouve le 23 fenêtres en vue de greffer les jolie vitres de toit qui me faisait rêvé depuis longtemps.
avouez que c’est tentant :
un jour peut être je ferais la greffe.
janvier 2001 je plante le bus dans une courbe pleine de gasoil, le bus est vrillé mais moi indemne, ouf.
j’ai d’abord couché le bus sur le coté conducteur, fait une toupie, il est remonté sur ses roues en marche arrière, à monté un trottoir et a taper le bout d’une murette, en plein sur le moteur, ça a levé l’avant du bus, qui est retombé sur le coté passager, en tapant fort sur la roue avant, ce qui a tordue les bras de demi train avant
misère, mais le moteur tourne toujours
oui le goudron de la route m’a retourné la gouttière et rayé le toit
à la fin de la cabriole, le bus s’est couché coté passager, l’arrière sur le trottoir, l’avant sur la route.
ça m’a vrillé le bus de 10 cm
notez le carrossage, mais la jante n’a presque rien, solide les vrais Fuchs en 14
Je me met donc en quête d’un bus petit hayon pour y greffer le toit complet de 60.
je dégote sur vw mag le 57 pour 10000 frs en haute Savoie.
mon collègue Rémi Mercier passe me voir, regarde le 66 tout tordu et me lance :
bah, après ce que tu lui a déjà fait, t’es plus à ça prêt, retape le.
mwai ?
aller hop je le redresse à la va vite sans prétention et je roule depuis comme cela
vu qu’on a acheter une maison, avec beaucoup de travaux, j’ai besoin d’un utilitaire pour trimballer la merde
partir en vacance avec les merdeux, même si parfois on a fait de belle rencontres
ha miss corse reste un grand moment
dure le reveil, notez les volets de l’armée suisse et les gosses trop mignons
Angélique est née en 2006
elle aussi à passé sa vie dans mes vw
c’était où ça déjà ?
vous pouvez le voir dans tout les comptes rendu des alpes combitour.
entre temps, je me suis fait un garage de rêve avec pont ciseau, TIG-MIG et tout ce qu’il faut.
Donc on y va.
j’ai même ajouté un karmann cab en 2006 pour passer le temps
mon grand frere au volant avec ses gamins au retour de l’école, ils m’en parlent encore
là en 2007 avec Pierre Fromaget et mickaël, celui qui m’avais dégoté le 66
a+
Davy