frnikola
L’itinéraire : on est parti de Ljubljana (Slovénie), pays originaire du combi et de ma femme, puis traversée rapide du nord de l’Italie, grand tour de France (Nimes, Toulouse, Gers, Charente, Bretagne, Normandie, Paris, Grenoble, Provence, et retour dans le Gers) , cote nord espagnole (Pays Basque, Cantabria, Asturias, Galicia), Madrid, Granada, Maroc (chefchaouen, Meknes, Merzouga) sahara occidental, Mauritanie, Mali, Burkina-Faso, re-Mali, Guinée, Guinée-Bissau, Sénégal et retour par la Mauritanie, Maroc, Portugal…
Le tout nous a pris pas loin d’un an et 37000 km en tout. Départ Ljubljana aout 2002, retour Paris aout 2003.
Au niveau souci mécanique, 3 fois rien. Surtout que pour seul entretien, j’ai changé 2 fois les bougies et vidanges tous les 5000. En fait plus de peur que de mal : vu que je n’y connaissais rien on s’est fait une montagne d’un bruit dans les suspension juste avant la traversée du desert mauritanien (400km sans piste). On a tout fait demonter pensant que c’était les rotules qu’étaient mortes, pour se rendre compte 2000km plus tard que c’était la barre de renfort qui était mal visssée;;;
Et puis quelques negligence qui aurait pu nous couter cher : une roue fraichement changée mais pas bloquée : résultat les 5 vis sont partie sur la route la roue est sortie des goujon et s’est coincé sur bord du moyeu…
OU bien un demarrage sans huile après une vidange… heureusement je m’ensuis rendu du compte après 2 tour de démarreur.
Autre broutille mécanique : le régulateur de tension qui a laché. J’ai mis 2000km à le diagnostiquer et je comprenais pas pourquoi pas batterie consommait autant d’acide et qu’elle était si chaude :gla:
On a du crevé une bonne dizaine de fois aussi.
Ah et puis ce camion qui nous est rentré dans le cul en Guinée Bissau, le mec qui avait abusé de l’eau de vie de cajou. Les carossiers locaux font des merveilles, tout au marteau et au ciseau, sans même electricité!
Un cable d’accélrateur qui laché en pleine brousse au burkina : rafistoler sous 40 degré de cagnard.
Le voyant d’huile qui nous a fait des blaques de faux contact en traversant la Gambie. ieil
On nous a proposé plusieurs fois de nous rechter le combi, mais c’est normal vu que beaucoup d’européen descende des vieux merco et 405 pour les revendre. Sinon, vu les épaves qui roulent la bas on était assez moderne (sans compter les 4*4 des nouveaux riches et expartiés). On était même parmi les véhicules les plus rapides!!
Coté humain c’est une expéreince qui nous a marqué à vie. Beaucoup de rencontres, quelques galères sans gravité, des paysages magnifiques, un accueil toujours souriant, même s’il est dans certains coin touristique, difficile de deceler l’hospitalité de l’intérêt économique. Malaise souvent quand on voit comment les gens trimme pour manger alors qu’on passe une année se ballader…
Sans parler des galères administratives, passage de douanes à poireauter des heures, controle intempestifs de flics qui veulent vous coller une amende pour un feu de recul qui marche pas, pour conduite en tongue ou autre excuse bidon.
Bref, pas que du bonheur bien sur, tout simplement un peu de toute une vie en concentré sur un an.
Le pire étant notre chien qui a faillit mourir d’une piqure de la mouche tsé-tsé, sauvé in extremis par un véto superman en pleine campagne du Portugal.
Voila, si vous avez d’autres questions n’hesitez pas. Le combi est toujours en vie et tourne comme une horloge. Il est juste devenu Luxembourgeois depuis.