Merci à tous. Du courage j’en ai, mais du temps ça moins.
Donc comme je l’ai dit précédemment, au niveau de la carrosserie, le bus est aujourd’hui dans le même état.
Par-contre, avec quelques amis qui m’ont filé un bon coup de pied, nous avons couché le bus sur le flanc pour
en sabler les soubassements (longerons, traverses, cornières, supports de cric etc…).
Puis deux couches d’apprêt phosphatant/passivant pour traiter contre la corrosion, deux couches de laque noire
polyuréthane, une couche d’antigravillon noir mat, et le tour est joué. Bien entendu, du stratifiant de rouille a été
projeté dans les corps creux, ainsi que de la cire de protection par dessus, pour éviter un développement de la corrosion
par l’intérieur.
Puis nous avons entièrement poncé à blanc et en réduisant petit-à-petit les grains (du 80 au 500, à sec) les
planchers intérieurs et tôles intérieures, avec au passage de légers travaux de soudure rien de bien méchant, puis
passage de deux couches d’apprêt alkyde-uréthane bi-composant pour traiter de la corrosion, avec en plus deux
couches d’apprêt garnissant monocomposant pour la cabine. Bref, aujourd’hui on peut dire que les intérieurs sont prêts
à peindre.
Puis dépose du train avant, décapage intégral par ponçage, là encore en réduisant petit-à-petit les grains. Puis passage
de deux couches de stratifiant de rouille, puis deux couches de primaire anticorrosion marine époxy (il paraît que ce type
de produit est testé pendant 600 heures en immersion eau salée !!), puis deux couches de laque noire polyuréthane, puis
deux couches de vernis mat pour protéger la laque (ouf enfin fini !!!). Le train avant est aujourd’hui prêt, il ne me reste
plus qu’à changer les éléments mécaniques (graisseurs, joints divers, rotules, disques de freins, étriers, roulements et autres)
pour remonter le tout sur le bus.
J’ai procédé dans ce sens car je n’avais pas le choix. Il aurait été plus judicieux de déposer et refaire d’abord les trains roulants
avant de sabler les soubassements de caisse, mais j’ai disposé de la sableuse à un prix défiant toute concurrence le jour où
on me l’a proposée (si vous voyez ce que je veux dire…).
J’ai traqué les éventuels manques, je ne pense pas qu’il en reste tout du moins j’espère.
Au niveau carrosserie, ça a cependant pas mal bougé niveau soudures. J’en ai encore un grand nombre à faire. Les deux ailes complètes
sont aujourd’hui changées, et des réparations MIG et/ou brasure étain ont été faites par-ci par-là.
Ah oui dernier détail, « Gruyère » (c’est son surnom, révélateur…) va recevoir un beau petit 1700 type 4 de Porsche 914 qui sera
passé à carbus et peut-être préparé.
Voili voilou où j’en suis à l’heure actuelle. Désolé pour le roman…